L'année 2006 s'est terminée sur une note guère brillante pour le marché du travail en Estrie et dans la région métropolitaine de Sherbrooke. Dans les deux cas, on se retrouve parmi le peloton de queue.

L'année 2006 s'est terminée sur une note guère brillante pour le marché du travail en Estrie et dans la région métropolitaine de Sherbrooke. Dans les deux cas, on se retrouve parmi le peloton de queue.

Vendredi matin, Statistique Canada rapportait en effet une hausse du chômage et une détérioration du taux d'emploi dans la région, ne laissant pour consolation qu'une hausse du taux d'activité puisque le nombre des chercheurs d'emplois demeurent élevés.

En Estrie, le taux de chômage a grimpé à 8,8 pour cent en décembre 2006, en hausse de 2,7 points comparativement au taux de chômage de 6,1 pour cent atteint en décembre 2005, selon des données non désaisonnalisées et pour des moyennes mobiles de trois mois.

Ce taux de chômage place l'Estrie parmi les cinq régions qui ferment la marche à ce sujet au Québec. La région arrive ex-aequo avec la Côte-Nord et devant l'Abitibi (9,1 pour cent), le Lac-St-Jean (10,9 pour cent) et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (18,9 pour cent).

En Estrie, en décembre 2006, la population active était formée de 159 000 personnes, soit 144 900 travailleurs et 14 100 chômeurs. Si on compare avec le mois de décembre 2005, on constate que le nombre des travailleurs n'a pas progressé alors que le nombre des chercheurs d'emplois a bondi de 9400 à 14 100 personnes.

Statistique Canada a calculé que le taux d'activité était passé de 63 à 64,3 pour cent, entre décembre 2005 et décembre 2006 en Estrie, alors que, durant cette période, le taux d'emploi perdait des plumes en passant de 59,2 pour cent à 58,6 pour cent.

Pour la région métropolitaine de Sherbrooke, la situation n'est pas meilleure. En décembre 2006, le taux de chômage atteignait 7,1 pour cent alors qu'il était de 6,8 pour cent, en décembre 2005. Ce taux de chômage place Sherbrooke en meilleure posture que Montréal (7,5 pour cent) ou Saguenay (9,3 pour cent) mais place la région métropolitaine à l'ombre de Québec (5,3 pour cent), d'Ottawa-Gatineau (5,3 pour cent) et de Trois-Rivières (6,8 pour cent).

À Sherbrooke, en décembre 2006, Statistique Canada recensait une population active de 87 600 personnes, en hausse par rapport aux 86 400 personnes de décembre 2005.

La population active de décembre 2006 était formée de 81 400 travailleurs et de 6200 chômeurs, soit davantage que les 80 500 travailleurs de décembre 2005 mais également davantage que les 5900 chômeurs de ce dernier mois de 2005.

En décembre 2006, à Sherbrooke, le taux d'activité était légèrement en hausse. Il atteignait 64,5 pour cent, comparativement à 64,4 pour cent, un an plus tôt. Le taux d'emploi tombait par contre sous la barre des 60 pour cent et s'arrêtait à 59,9 pour cent en décembre 2006, comparativement à 60 pour cent tout juste en décembre 2005.