Garda (T.GW) connaît une croissance fulgurante.
Garda [[|ticker sym='T.GW'|]] connaît une croissance fulgurante.
Lancée en 1995 sous le nom Groupe de sécurité Trans-Québec, elle s'est transformée en 12 ans en un empire de 50 000 employés engrangeant 1,3 milliard de revenus.
Pour réussir ce tour de force, Stéphan Crétier a quitté son emploi de gestionnaire chez Sec-Pro pour développer des plateformes de services à valeur ajoutée dans la sécurité physique, le transport de valeurs et les enquêtes.
«Mon objectif était de faire grandir cette industrie, dit-il. De la faire évoluer dans un secteur plus professionnel». Il créé sa première plateforme au Québec, puis au Canada, dans le secteur de la sécurité physique.
Il vise des clients prêts à payer un peu plus pour des agents de sécurité mieux formés et entraînés, offrant un meilleur service à la clientèle.
L'entreprise prend aussi le virage du transport des valeurs en achetant Secur, propriété de Desjardins.
Puisqu'il y a moins d'occasions au Canada, Garda établit une plateforme dans le MidWest américain où les grands acteurs du secteur de la sécurité ne sont pas présents.
Ce secteur d'activité compte aujourd'hui pour 49% de ses revenus.
Elle poursuit également sa diversification dans le secteurdes grandes enquêtes internationales, qui équivaut à 11% de ses revenus totaux.
La stratégie de Garda mise, avant tout, sur le long terme. «Beaucoup d'investisseurs pensent court terme, court terme, court terme, dit le président. Il faut arrêter ça parce que ça va tuer les compagnies inscrites en Bourse.»
Le grand patron de Garda s'intéresse plutôt à la création de richesse.
«Quand on a acheté Secur en 2003 on savait que les sixmois suivants allaient être le bordel, explique-t-il. Mais on regardait plus loin et cela a porté fruit.»
Aujourd'hui, constate-t-il, les gens veulent des résultats au prochain trimestre.
«On ne fait pas ça ,dit Stephan Crétier. C'est pour ça qu'on ne fait pas d'appels conférence à chaque trimestre. On pose plutôt des gestes en pensant à l'année prochaine et on a toujours atteint nos objectifs annualisés.»