Le gouvernement du Canada signale que ce sont bel et bien les autorités réglementaires qui auront le dernier mot dans le projet de fusion Bell-Telus, et que le droit de veto du Bureau de la concurrence du Canada pourra être utilisé.

Le gouvernement du Canada signale que ce sont bel et bien les autorités réglementaires qui auront le dernier mot dans le projet de fusion Bell-Telus, et que le droit de veto du Bureau de la concurrence du Canada pourra être utilisé.

Isabelle Fontaine, porte-parole du ministre de l'Industrie, Maxime Bernier, rappelle que toute transaction impliquant une entreprise canadienne de télécommunications ou de diffusion doit être soumise à ce processus d'évaluation.

Le mandat du Bureau de la concurrence du Canada est de promouvoir et maintenir une concurrence équitable pour que les Canadiens bénéficient de prix concurrentiels, d'un bon choix de produits et de services de qualité. Le Bureau a le pouvoir de mener des enquêtes concernant des pratiques anticoncurrentielles.

Jeudi, l'Union des consommateurs s'est élevée contre une éventuel fusion Bell-Telus, y voyant une perte dramatique de concurrence en téléphonie locale et sans fil.

De son côté, le Nouveau Parti démocratique songe à tenir des audiences parlementaires sur le projet, l'automne prochain.

Mme Fontaine rejette toute allégation voulant que le ministre Bernier ait donné une approbation préliminaire à la méga-transaction.