Le numéro un mondial du secteur aurifère, Barrick Gold (T.ABX), a annoncé mardi sa première perte trimestrielle en plus de cinq ans en raison d'une pénalité de 557 M$ US payée pour résilier des contrats fixant à une valeur inférieure au marché son or vendu.

Le numéro un mondial du secteur aurifère, Barrick Gold [[|ticker sym='T.ABX'|]], a annoncé mardi sa première perte trimestrielle en plus de cinq ans en raison d'une pénalité de 557 M$ US payée pour résilier des contrats fixant à une valeur inférieure au marché son or vendu.

Le géant canadien a enregistré une perte de 159 M$ US à son premier trimestre de 2007, ou 29 cents par action, contre un bénéfice de 224 M$ US pour la même période un an plus tôt.

Barrick a vendu plus de deux millions d'onces d'or au premier trimestre à 386 $ l'once, ce qui est au-dessus du coût de production (313 $ l'once) et nettement en dessous à la valeur du précieux métal sur les marchés financiers.

À Hong Kong, l'or clôturait la séance de lundi au dessus de 680 $ l'once.

Le groupe canadien a ainsi mis un terme à des contrats le forçant à vendre son or à un prix inférieur de plus de 40% à sa valeur moyenne sur les marchés au cours du dernier trimestre, payant du coup des pénalités de 557 M$.

Sans ces frais, Barrick aurait enregistré un bénéfice net de 398 M$, près du double par rapport à la même période l'an dernier.

«Nous avons eu un bon départ en 2007», a déclaré son PDG Greg Wilkins, se félicitant des ruptures de contrats qui permettront dans le futur à son groupe de tirer profit des prix élevés pour la valeur refuge par excellence.

Le groupe table sur une production totale de huit millions d'onces d'or pour l'ensemble de l'année 2007 et compte sur l'ouverture en février de sa mine de Ruby Hill, dans l'Etat américain du Nevada.

Né de la fusion avec son rival national Placer Dome, Barrick Gold, opère plus de 25 mines d'or et de cuivre à travers le monde.