L'agence de notation Standard & Poor's revoit la cote de la dette de BCE (T.BCE) et de sa filiale Bell Canada et abaisse ses obligations au rang de pacotille, soit BB - , en baisse comparativement à la cote précédente de A - .

L'agence de notation Standard & Poor's revoit la cote de la dette de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] et de sa filiale Bell Canada et abaisse ses obligations au rang de pacotille, soit BB - , en baisse comparativement à la cote précédente de A - .

Vendredi, 97 % des actionnaires ayant participé au vote avaient approuvé la vente de BCE au Régime de retraite des enseignants de l'Ontario (Teachers), en partenariat avec les fonds d'investissement américains Providence Equity et Madison Dearborn.

Les acheteurs verseront 42,75 $ pour chacune des actions en circulation de BCE, soit une prime de 40 % par rapport au cours du titre avant que les rumeurs sur la transaction ne s'ébruitent, en avril. En incluant la dette de 16,9 milliards $, le consortium déboursera environ 51,7 milliards $ pour l'entreprise montréalaise.

Le Bureau de la concurrence avait annoncé vendredi qu'il ne contesterait pas la transaction. L'examen a porté en particulier sur le bloc d'actions détenu par Teachers dans Manitoba Telecom Services (MTS), un concurrent de BCE.

Deux jours plus tôt, des investisseurs institutionnels porteurs de débentures de Bell Canada avaient annoncé leur intention de contester la demande d'approbation du plan d'arrangement par le biais duquel le capital de Bell Canada et BCE sera fermé.

Ils estiment que l'acquisition par emprunt de BCE, par le Régime de retraite des enseignants de l'Ontario, causera des pertes significatives aux porteurs de débentures.

Ils demanderont ainsi aux tribunaux de déclarer que le plan d'arrangement est injuste et inéquitable pour eux et que la transaction proposée est une «réorganisation» aux termes des actes de fiducie, ce qui signifie qu'elle devrait obtenir leur approbation avant d'aller de l'avant.