La multinationale GlaxoSmithKline a annoncé lundi matin qu'elle faisait de ses installations de Laval son siège social nord-américain en recherche et développement de vaccins.

La multinationale GlaxoSmithKline a annoncé lundi matin qu'elle faisait de ses installations de Laval son siège social nord-américain en recherche et développement de vaccins.

Pour effectuer cet investissement de 50 M$, la firme britannique n'a pas reçu de contributions directes de la part des gouvernements, mais profitera tout de même de crédits d'impôt pour la soixantaine d'emplois créés.

Environ 14 M$ ont servi à construire un nouveau laboratoire au sous-sol de l'établissement de Laval, le reste des 50 M$ allant aux équipements et aux coûts de main-d'oeuvre.

Jusqu'à l'année dernière, le secteur des vaccins de GSK était dirigé depuis la Belgique. Le centre de Laval s'occupe désormais de toutes les activités nord-américaines, réparties dans deux installations au Canada (Laval et Québec) et trois autres aux États-Unis.

Au cours des prochaines années, la compagnie compte commercialiser cinq nouveaux vaccins: un contre le cancer du col de l'utérus causé par le virus du papillome humain, un contre le rotavirus (déjà approuvé dans 32 pays), un pour prévenir les infections à pneumocoques, un vaccin antigrippal amélioré pour les personnes âgées et un vaccin combiné contre la méningite pour les enfants de moins de deux ans.

L'entreprise fait aussi de la recherche et du développement en vue de mettre au point des vaccins contre le cancer, mais les travaux là-dessus sont encore peu avancés.

GSK emploie plus de 3300 personnes au Canada, dont 1250 travaillent à la division des vaccins, ce qui en fait le plus important employeur du secteur biopharmaceutique au pays.