Exploiter le plein potentiel des régions rurales et semi-rurales du Québec n'est pas une mince affaire. Plusieurs organismes y consacrent tout leur temps. C'est le cas des sociétés d'aide au développement des collectivités (SADC) et des centres d'aide aux entreprises (CAE), qui, depuis 25 ans, travaillent de concert avec 1200 municipalités du Québec. Hier, le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn, de passage à Saint-Agapit dans Lotbinière, a annoncé qu'il renouvelait une entente de 112,5 millions $ sur quatre ans avec les deux organismes pour leur permettre de continuer d'être actifs dans ledéveloppement des régions.

Exploiter le plein potentiel des régions rurales et semi-rurales du Québec n'est pas une mince affaire. Plusieurs organismes y consacrent tout leur temps. C'est le cas des sociétés d'aide au développement des collectivités (SADC) et des centres d'aide aux entreprises (CAE), qui, depuis 25 ans, travaillent de concert avec 1200 municipalités du Québec. Hier, le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn, de passage à Saint-Agapit dans Lotbinière, a annoncé qu'il renouvelait une entente de 112,5 millions $ sur quatre ans avec les deux organismes pour leur permettre de continuer d'être actifs dans ledéveloppement des régions.

Hélène Deslauriers, directrice du réseau des SADC, a tenu à rappeler que les sommes allouées avaient été jusqu'ici fort bien dépensées puisque, l'an dernier, 9700 entreprises avaient bénéficié du soutien des centres d'aide, que ce soit sous forme de prêts, de services-conseils ou de formation.

"Depuis quelques années, le réseau consacre également une bonne partie de ses efforts à la jeunesse, poursuit Mme Deslauriers. Notre objectif, dit-elle, étant de freiner l'exode des jeunes par des incitatifs concrets qui les encouragent, par exemple, à acquérir une entreprise ou à la moderniser. Une stratégie qui, depuis 1997, a porté fruit avec la création de 3500 PME en région principalement par des jeunes de 35 ans et moins."

L'autre volet du programme jeunesse vise à fournir des emplois d'été aux étudiants de façon à les impliquer dans leur communauté tout en cultivant l'espoir de les voir rester après leurs études. Là aussi les résultats dépassent les attentes, souligne Mme Deslauriers. On sait que, depuis 20 ans, les régions se vident de leurs jeunes au profit des grandes villes. Les SADC ont donc entrepris de freiner cet exode de différentes façons.

De plus, grâce à une augmentation des subventions fédérales, les deux organismes comptent participer au démarrage de PME notamment dans les secteurs de l'agroalimentaire et du tourisme. En terminant, Mme Deslauriers a tenu à souligner qu'un emploi créé par une SADC au Québec coûtait 5400 $, alors qu'à l'échelle du Canada, il en coûtait 10 500 $. Et que pour chaque dollar investi dans une entreprise, six sont générés par les promoteurs et autres investisseurs.