Les constructeurs automobiles japonais Toyota, Honda et Nissan ont refusé jeudi de commenter l'annonce, la veille par le gouvernement de Californie, de poursuites judiciaires à leur encontre pour leur contribution au réchauffement climatique.

Les constructeurs automobiles japonais Toyota, Honda et Nissan ont refusé jeudi de commenter l'annonce, la veille par le gouvernement de Californie, de poursuites judiciaires à leur encontre pour leur contribution au réchauffement climatique.

"Je ne connais pas les détails des poursuites et je ne peux faire aucun commentaire à ce stade", a déclaré le président du conseil d'administration de Toyota Motor, Fujio Cho, lors d'une conférence de presse.

Contactés par l'AFP, Nissan Motor et Honda Motor se sont également refusés à tout commentaire.

Le ministre californien de la Justice, le démocrate Bill Lockyer, a annoncé mercredi avoir lancé des poursuites au civil contre six constructeurs automobiles. Outre les trois constructeurs japonais, ces poursuites visent les groupes américains Chrysler, General Motors et Ford.

La plainte, déposée au nom du "peuple californien", demande des dommages dont le montant n'est pas précisé. Le texte affirme que les constructeurs automobiles ont créé une "nuisance publique" en produisant des "millions de véhicules qui émettent collectivement des quantités massives de dioxyde de carbone", gaz contribuant à l'effet de serre et au réchauffement climatique.

Sept constructeurs japonais, parmi lesquels Toyota et Nissan, avaient déjà été visés il y a quelques années au Japon par un procès intenté par des asthmatiques, qui accusaient les fumées produites par leurs voitures d'être à l'origine de leurs maux.

En octobre 2002, le tribunal de Tokyo avait condamné le gouvernement japonais et la municipalité de Tokyo, mais avait exonéré les constructeurs de toute responsabilité.

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