L'organisation du Commonwealth, réunissant d'anciennes colonies britanniques représentant plus du tiers des pays membres de l'OMC et 20% du commerce mondial, a plaidé lundi pour l'annulation de milliards de dollars de dettes des pays pauvres.

L'organisation du Commonwealth, réunissant d'anciennes colonies britanniques représentant plus du tiers des pays membres de l'OMC et 20% du commerce mondial, a plaidé lundi pour l'annulation de milliards de dollars de dettes des pays pauvres.

Le président du Commonwealth, le Néo-Zélandais Don McKinnon, a également promis d'afficher une position commune de ses 53 pays membres, à l'occasion des assemblées annuelles du FMI, de la Banque mondiale et du G7 Finances les 19 et 20 septembre à Singapour.

Les ministres des Finances et responsables du Commonwealth se retrouvent à partir de mardi pour trois jours à Colombo, la capitale sri-lankaise.

Bien que le G8 (groupe des pays les plus industrialisés, NDLR) se soit déjà engagé à effacer des milliards de dollars de dettes des pays pauvres et doublé l'aide aux pays en développement, la mise en place de ces mesures est lente, a déploré M. McKinnon.

"C'est devenu un peu une habitude, ils font des promesses et en douze mois, elles se dissipent", a-t-il jugé au cours d'un point de presse.

Les efforts du Commonwealth ont permis d'effacer plus de 120 milliards de dollars (94 milliards d'euros) de dettes dans trente pays depuis 1987, s'est félicitée l'organisation, dans un communiqué diffusé lundi.

"Nous pouvons débattre encore à Colombo et susciter des résultats de même ampleur", a espéré M. McKinnon.

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