Lundi soir, le baron de la presse déchu Conrad Black a fait sa première apparition publique à Toronto depuis sa condamnation pour obstruction à la justice et fraude aux États-Unis.

Lundi soir, le baron de la presse déchu Conrad Black a fait sa première apparition publique à Toronto depuis sa condamnation pour obstruction à la justice et fraude aux États-Unis.

L'auteur et historien, qui n'a pu faire la promotion de son dernier livre en raison de son procès et de ses conditions de liberté a utilisé le LongPen, un instrument servant à signer des livres à distance créé par l'auteure Margaret Atwood, pour communiquer avec les Torontois en direct de sa résidence de Palm Beach, en Floride.

Douglas Pepper, l'éditeur de Black, a assuré que l'auteur était très heureux de participer à l'expérience.

Lundi, les lecteurs de Black ont fait la file devant une librairie de Toronto pour obtenir une copie signée de son dernier livre, «The Invincible Quest: the Life of Richard Milhous Nixon».

Ils ont placé leur livre sous le LongPen et, en Floride, Black, bien assis, a vu ce qu'on lui présentait sur une tablette électronique.

Il a dédicacé le livre avec un crayon magnétique relié à l'appareil à Toronto.

Les gens à Toronto et Black ont pu parler via vidéo-conférence.

À l'exception de quelques livres signés pour des admirateurs qui l'avaient timidement approché dans les couloirs du tribunal de Chicago, c'était la première fois que Black dédicaçait sa biographie de l'ancien président américain.

Un porte-parole de LongPen, Bruce Walsh, a déclaré qu'il n'y avait aucune retombée négative à tenir un événement pour une personne condamnée au criminel, soutenant que Black était un auteur qui avait écrit une biographie très bien reçue de Richard Nixon.

Il a précisé que la séance de signature impliquait l'auteur Black et non le Black qui a des problèmes avec la justice.