Il y a moins de 50% de risques que l'économie américaine plonge dans la récession, même si le pire n'est sans doute pas passé sur le marché immobilier, a estimé lundi l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan.

Il y a moins de 50% de risques que l'économie américaine plonge dans la récession, même si le pire n'est sans doute pas passé sur le marché immobilier, a estimé lundi l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan.

«Pour le moment, les risques d'une récession sont toujours en dessous de 50%», a estimé M. Greenspan dans une entrevue à la chaîne de télévision financière CNBC.

Selon lui, la crise financière de l'été «va ralentir l'économie dans une certaine mesure» et cela se fera sentir dans les chiffres de la croissance du quatrième trimestre, sinon du troisième.

L'ancien président de la Fed s'est montré assez pessimiste pour le marché de l'immobilier, affirmant que «le pire est sans doute à venir».

«Actuellement, le principal frein est le très large excédent de logements neufs mais vacants» que les constructeurs commencent à brader, ce qui pèse sur la construction mais aussi sur la valeur des logements.

Il s'est cependant montré beaucoup moins inquiet face à la dépréciation du dollar, soulignant «l'impact important» que cela a eu sur la balance commerciale.

Le recul du billet vert pourrait selon lui apporter un point de croissance supplémentaire au troisième trimestre.

La baisse du dollar «semble aujourd'hui contribuer à la baisse du déficit commercial», a-t-il ajouté.