Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, entend réclamer une accélération de la réforme du Fonds monétaire international, lors d'une prochaine rencontre avec ses homologues du groupe des sept pays les plus industrialisés.

Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, entend réclamer une accélération de la réforme du Fonds monétaire international, lors d'une prochaine rencontre avec ses homologues du groupe des sept pays les plus industrialisés.

«Nous sommes prudemment optimistes, a dit un dirigeant canadien au sujet du processus de réforme, qui a été lancé en septembre. Nous nous étions entendus sur un échéancier de deux ans (...) et on voit que (les gouvernements) essaient d'avoir terminé pour le mois d'octobre, avec une année d'avance.»

Le FMI a récemment été critiqué par plusieurs pays, dont le Canada, pour sa timidité, son manque de transparence et son incapacité à répondre aux crises financières et aux défis du monde en développement.

M. Flaherty et David Dodge, le gouverneur de la Banque du Canada, dirigeront la délégation canadienne lors de l'ouverture, vendredi à Washington, de la rencontre de trois jours, à laquelle participeront leurs homologues du G7.

Le Canada a proposé plusieurs réformes du FMI, notamment un renforcement de sa capacité à dénoncer les pays qui ne respectent pas les règles établies du marché.

Le Canada souhaite aussi limiter son rôle de prêteur, puisque le FMI a accordé, dans le passé, des prêts irréalistes à des pays incapables de les rembourser.

«Il ne faut pas se décourager, ça prend du temps, a dit le responsable canadien au sujet des progrès réalisés à date. C'est un peu comme des négociations commerciales où tu n'as d'entente sur rien tant que tu n'as pas une entente sur tout... un genre de «big bang».»'

Les négociations à Washington pourraient toutefois être ralenties par l'absence du ministre allemand des Finances.