Malgré un vent de croissance dans le secteur de l'éolien, le producteur d'énergie Boralex (T.BLX) voit ses profits amputés de moitié au quatrième trimestre.

Malgré un vent de croissance dans le secteur de l'éolien, le producteur d'énergie Boralex [[|ticker sym='T.BLX'|]] voit ses profits amputés de moitié au quatrième trimestre.

L'entreprise engrange 4,7 M$ ou 16 cents dilué par action pour la période de trois mois qui s'est terminée le 31 décembre.

Ses revenus ont pourtant augmenté de 16,8% à 35,4 M$, notamment en raison de la force de l'éolien. Le bénéfice d'exploitation a aussi crû, soit de 23,7% à 12 M$.

Boralex est aux prises avec un recul des ventes de crédits d'énergie renouvelable et avec l'augmentation des coûts d'approvisionnement en résidus du bois.

«Nous sommes confiants, qu'en 2007, Boralex connaîtra une croissance

significative de ses résultats, en raison du redressement anticipé du secteur

des résidus de bois et de l'expansion du secteur éolien», dit Patrick Lemaire, PDG de l'entreprise.

«D'ailleurs, ajoute-t-il, un plan d'action est présentement mis en oeuvre pour poursuivre l'amélioration de la performance de nos centrales à base de résidus de bois.»

Parmi les autres mesures mises en place pour améliorer le rendement de l'entreprise, notons l'abandon de l'acquisition potentielle de la centrale hydroélectrique de Stillwater. Boralex affirme que la vérification diligente a révélé des «éléments insatisfaisants».

Aussi, la centrale de Sherman est fermée dès jeudi pour une période indéterminée.

Au 31 décembre 2006, le producteur d'énergie détenait une encaisse de 13,9 M$, en hausse de 30,9% depuis un an. La dette à long terme a par contre augmenté de 16,8% à 192,5 M$.

Enfin, les flux de trésorerie provenant de l'exploitation se sont soldés à 5,58 M$, contre une injection de fonds de 1,9 M$ au quatrième trimestre 2005.

L'action de Boralex a clôturé à 12,10 $ mercredi à la Bourse de Toronto.