Le portrait qui se dessine à partir des données contenues dans le Point de conjoncture économique – L'Estrie que vient de publier Emploi-Québec Estrie sur le marché du travail estrien et sherbrookois pour 2006 est fort sombre.

Le portrait qui se dessine à partir des données contenues dans le Point de conjoncture économique – L'Estrie que vient de publier Emploi-Québec Estrie sur le marché du travail estrien et sherbrookois pour 2006 est fort sombre.

Laid, même. Il confirme que la saignée des emplois manufacturiers se poursuit. Que le décrochage scolaire s'amplifie. Et que les femmes sortent du marché du travail.

«Ce n'est pas encourageant, effectivement, de voir ces données», lance l'économiste Gilles Lecours lors d'une conversation téléphonique avec La Tribune.

En 2006, peut-on lire dans cette brochure, Sherbrooke a réalisé un gain net de 1000 emplois.

Par contre, dans le reste de la région estrienne, on doit déplorer une perte de 400 emplois. Si bien qu'au total, l'Estrie dans son ensemble peut afficher un bien faible gain de 600 emplois.

Une pente glissante

Quand on isole le secteur manufacturier, on s rend compte à quel point la région est sur une pente glissante. En 2006, le secteur a perdu 2800 emplois manufacturiers.

Plus de détails dans La Tribune de jeudi