La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario a ordonné aux dirigeants et aux initiés du fabricant du BlackBerry, Research In Motion (RIM), y compris les co-pdg Jim Balsillie et Mike Lazaridis, de cesser d'échanger les actions de la compagnie parce que celle-ci n'a pas remis son rapport financier du deuxième trimestre à temps.

La Commission des valeurs mobilières de l'Ontario a ordonné aux dirigeants et aux initiés du fabricant du BlackBerry, Research In Motion (RIM), y compris les co-pdg Jim Balsillie et Mike Lazaridis, de cesser d'échanger les actions de la compagnie parce que celle-ci n'a pas remis son rapport financier du deuxième trimestre à temps.

«RIM n'a pas déposé les documents d'information du deuxième trimestre avant la date limite prescrite par la loi ontarienne sur les valeurs mobilières, soit le 17 octobre 2006», et ne les a pas déposés depuis, a déclaré la commission dans une ordonnance datée du 24 octobre.

«Ce serait préjudiciable à l'intérêt public de permettre aux intimés de transiger les actions de RIM jusqu'à ce que tout document d'information requis par la loi ontarienne sur les valeurs mobilières soit fourni par RIM», a affirmé la commission.

L'ordonnance interdit aux initiés de RIM d'échanger des actions de la compagnie jusqu'à deux jours ouvrables après que la CVMO reçoive des documents à jour. Une audience de la CVMO dans cette affaire aura lieu le 7 novembre.

L'action de RIM avait gagné 2,84 $, ou 2,2 pour cent, à 132,77 $ mardi après-midi à la Bourse de Toronto.

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