La Banque de Montréal (T.BMO) a haussé ses profits au deuxième trimestre malgré de lourdes pertes encaissées sur des transactions impliquant le gaz naturel.

La Banque de Montréal [[|ticker sym='T.BMO'|]] a haussé ses profits au deuxième trimestre malgré de lourdes pertes encaissées sur des transactions impliquant le gaz naturel.

La banque a généré des profits de 671 M$ au cours du trimestre, une hausse de 20 M$ ou 3,1% par rapport à la même période un an plus tôt. Par action, le bénéfice s'élève à 1,29 $, en augmentation de 4 cents, soit 3,2 %.

Ce résultat comprend 90 M$ de pertes après impôts liées à la négociation de contrats sur le gaz naturel pendant le trimestre.

Pour les six premiers mois de l'exercice, les profits atteignent 1,019 G$, en baisse de 19 % par rapport à la période correspondante l'an dernier.

Le premier semestre se solde par des pertes sur les transactions des produits de base de 327 M$ après impôts et une charge de restructuration après impôts de 88 M$.

«Sans les pertes de négociation sur produits de base, BMO aurait obtenu de bons résultats au deuxième trimestre grâce à la solide performance de notre division Services bancaires PE – Canada », a déclaré le PDG Bill Downe.

Depuis un an, la valeur de l'action a oscillé entre 59 et 73 $. À la fermeture de la Bourse de Toronto, mardi, le titre s'échangeait à 68,88 $.