Après les épiceries, les pharmacies et les quincailleries ?

Après les épiceries, les pharmacies et les quincailleries ?

Le Conseil québécois du commerce de détail réclame que tout changement à la loi sur les heures d'affaires s'applique à tous les détaillants, sous peine de créer un système de concurrence déloyale.

«Comme il est rare qu'on modifie une loi, le législateur doit s'assurer que ces changements n'entraînent pas des distorsions qui pourraient pénaliser pendant longtemps une grande partie des commerces qui y sont assujettis», soutient le président du conseil, Gaston Lafleur.

Les épiciers demandent à Québec la levée du quota de quatre employés qui leur est imposé après 21 heures les semaine et 17 heures la fin de semaine. Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, a récemment indiqué qu'il reverrait la loi d'ici la fin du mois.

Si seuls les marchés d'alimentation et les dépanneurs (qui font aussi des pressions) peuvent ouvrir à pleine capacité le soir, cela créera deux classes de détaillants, craint M. Lafleur.

Il fait valoir que les frontières entre les types commerces se brouillent, les mettant en concurrence les uns avec les autres.

«Les pharmacies vendent des aliments, les quincailleries vendent des produits d'horticulture et les marchés d'alimentation offrent des vêtements. C'est une tendance lourde qui va s'accentuer.»

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