La preuve de l'Autorité des marchés financiers (AMF) à l'égard de Benoît Laliberté ex-président et principal actionnaire de Jitec au début des années 2000 s'est terminée, jeudi matin, dans les pleurs.

La preuve de l'Autorité des marchés financiers (AMF) à l'égard de Benoît Laliberté ex-président et principal actionnaire de Jitec au début des années 2000 s'est terminée, jeudi matin, dans les pleurs.

Une actionnaire, Danielle Poulin, a raconté comment ses avoirs de 250 000 $ avaient fondu comme neige au soleil, à l'automne 2000, après qu'elle ait suivi les recommandations de son courtier Ali Bassiri d'investir massivement dans la société informatique Jitec présentée comme «extrêmement intéressante».

La perte subie fait en sorte qu'elle ne pourra jamais vraiment songer à la retraite, a dit l'employée d'Industrie Canada à la juge Céline Lacerte-Lamontagne de la Cour du Québec qui préside le procès de Laliberté depuis neuf jours.

Malgré le glissement à la baisse des actions de Jitec, Mme Poulin s'est accrochée, a conservé ses actions, encouragée en cela par la promesse de Benoît Laliberté de consentir des certificats d'actions en guise de compensation en cas de pertes.

Pour ce qui est de la défense de Laliberté, son avocat indiquera vendredi en mi-journée quels seront les témoins qu'il entend convoquer pour étoffer sa requête d'arrêt des procédures contre son client.