Le président de Corus Québec, Pierre Arcand, se fait candidat libéral dans Mont-Royal en plaidant pour un rattrapage économique du Québec.

Le président de Corus Québec, Pierre Arcand, se fait candidat libéral dans Mont-Royal en plaidant pour un rattrapage économique du Québec.

Le premier ministre a annoncé l'entrée en politique du frère de l'animateur de radio Paul Arcand mardi après-midi, en compagnie de toute son «équipe économique»,

dont Monique Jérôme-Forget et Raymond Bachand.

«J'ai eu l'occasion récemment de parcourir entre autres les principales villes canadiennes, a dit M. Arcand. J'ai dû me rendre compte que même si l'économie au Québec va mieux depuis 4 ans, il y a encore un rattrapage économique important à faire. Les récentes initiatives du gouvernement Charest et la détermination du premier ministre m'ont convaincu à quel point l'équipe libérale est de loin la mieux placée pour faire face aux défis des prochaines années.»

L'ex-président de Corus, qui affirme avoir démissionné de son poste ce matin même, a mis l'accent sur l'importance du développement économique.

«À l'ère de la globalisation, il sera important de communiquer aux Québécois que leur mieux-être passe par une compétitivité accrue et par la création d'une plus grande richesse collective. Il est important que l'économie progresse», a-t-il affirmé.

«Il faut regarder la situation froidement et se dire qu'on peut faire encore plus et mieux, a ajouté M. Ménard. Je crois au Québec et je crois qu'il n'y a aucune raison pourquoi le Québec ne pourrait pas se rapprocher davantage économiquement de l'Ontario et du reste du Canada. C'est ce qui me motive vraiment.»

Pierre Arcand est devenu président de Corus Radio au Québec en juillet 2002. Il possède 21 ans d'expérience en radio. Il a débuté sa carrière comme journaliste et annonceur à Montréal.

Au fil des années, il a été directeur de l'information à CKAC, ainsi que du réseau Télémédia. Il a aussi été directeur-général de CKAC au milieu des années 80, puis vice-président de Télémédia.

Michel Audet renonce

Par ailleurs, le ministre des Finances du Québec, Michel Audet, confirme qu'il quitte la vie politique.

Le député de Laporte ne sollicitera pas un nouveau mandat à la prochaine élection provinciale.

Élu pour la première fois en 2003, M. Audet a été d'abord ministre du Développement économique, puis a succédé à Yves Séguin à titre de ministre des Finances.

L'homme de 66 ans a déjà été sous-ministre, puis a occupé le poste de président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec entre 1993 et 2003. Auparavant, il avait été brièvement directeur des pages éditoriales du quotidien Le Soleil.