L'usine Saguenay s'est hissée au sommet du groupe Novelis en matière de santé, de sécurité et d'environnement pour l'année 2006.

L'usine Saguenay s'est hissée au sommet du groupe Novelis en matière de santé, de sécurité et d'environnement pour l'année 2006.

L'entreprise de la rue Fay, à Jonquière, a réussi avec brio l'imposante évaluation de la compagnie mère, en obtenant une note parfaite de 500 sur 500. Elle termine au premier rang des 32 usines de Novelis à travers le monde.

«Je suis très fier du travail et des efforts qui ont été mis par les 165 travailleurs de l'usine, précise Luc Boivin, directeur général de l'usine. Il faut savoir qu'il s'agit d'une évaluation exhaustive, car elle demande 30 jours/hommes/travail pour la réaliser.

«Nous sommes très satisfaits du résultat, surtout que nous avions obtenu 280 points en 2005. Il s'agit d'un bond impressionnant. Je peux être fier de tout le monde à l'usine», raconte Luc Boivin.

Les dirigeants de Novelis, une compagnie qui compte 13 000 travailleurs à travers le monde, évaluent donc tous les aspects de la santé, de la sécurité et de l'environnement. Ils analysent les processus reliés à la mise en place de chaque élément et se rendent naturellement sur le plancher de chaque usine.

L'entreprise jonquiéroise, qui a déjà appartenu à la multinationale Alcan jusque dans les dernières années, a connu une année 2006 parfaite.

«Nous n'avons enregistré aucun accident de travail et aucun accident environnemental. Cela démontre que chacun des 165 travailleurs applique le processus de travail de façon rigoureuse. Tout est suivi à la lettre», explique M. Boivin, dont l'usine se spécialise dans la fabrication de feuilles d'aluminium.

Se maintenir

Comme le dit si bien l'adage, se rendre au sommet est une chose, mais y demeurer, c'est autre chose. Et Luc Boivin en est bien conscient.

«Pour le pointage, il est évident qu'il sera difficile de faire mieux. Mais il ne faut pas oublier une chose, c'est que les standards vont être à la hausse pour 2007. Ça bouge tout le temps.

«Il s'agit donc un défi important pour tous les travailleurs et dirigeants de l'usine Saguenay. Ça va être autant sinon plus de travail», de conclure Luc Boivin.