Ayant fait part de son intention de répliquer à SOS Parc Orford la semaine dernière, le maire de Magog s'est finalement ravisé. Il entend ne commenter qu'à la fin des travaux du comité aviseur certains propos tenus par le coordonnateur de la coalition, Claude Dallaire.

Ayant fait part de son intention de répliquer à SOS Parc Orford la semaine dernière, le maire de Magog s'est finalement ravisé. Il entend ne commenter qu'à la fin des travaux du comité aviseur certains propos tenus par le coordonnateur de la coalition, Claude Dallaire.

"Personne ne m'a invité à garder le silence. Mais je respecte trop le comité aviseur. On fait un travail à huis clos et c'est seulement le préfet Roger Nicolet qui doit commenter", affirme Marc Poulin.

Il concède cependant avoir pensé "sur le coup que ce serait une bonne chose" de donner la réplique à Claude Dallaire, qui a notamment questionné sa présence au sein du comité aviseur chargé de définir le type de projet acceptable pour relancer la station Mont-Orford.

M. Dallaire soutient que le maire de Magog ne possède aucun mandat de ses concitoyens pour siéger à ce comité. Selon lui, il est même fort probable que 70 pour cent des Magogois soient opposés à la privatisation partielle du parc national du Mont-Orford.

Par ailleurs, le coordonnateur de SOS Parc Orford a déploré que le maire ait accusé son groupe d'avoir fait déraper le dossier Mont-Orford lors d'une récente consultation à huis clos.

"Il faut bien que je pose des questions à chaque personne. Sinon, on ne pourra pas déposer un vrai rapport au gouvernement en septembre", se contente de déclarer M. Poulin, lorsqu'on fait référence à cet épisode.