Le géant des télécoms BCE (T.BCE) nie que des discussions ont lieu pour une prise de contrôle amicale par un fonds américain d'investissement privé.

Le géant des télécoms BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] nie que des discussions ont lieu pour une prise de contrôle amicale par un fonds américain d'investissement privé.

Pourtant, le Globe and Mail de jeudi rapportait que le «raider» américain Kohlberg Kravis Roberts a les yeux rivés sur BCE et serait sur le point de déposer une offre d'achat. La prime offerte par KKR pourrait varier entre 15 et 20%, ce qui donnerait une valeur de 30 G$ à la transaction.

Si cette transaction devait avoir lieu, elle deviendrait la plus importante de l'histoire du Canada et l'une des plus importantes jamais vues dans le monde.

Mais à la demande des Services de réglementation des marchés de la Bourse de Toronto, l'entreprise a émis une déclaration confirmant qu'elle n'était en discussion avec aucun investisseur privé au sujet d'une éventuelle privatisation de l'entreprise ou de toute transaction semblable.

De plus, BCE a affirmé qu'elle n'avait aucune intention d'amorcer des discussions de cette nature. Conformément à sa politique interne, BCE n'entend faire aucun autre commentaire sur des rumeurs et des conjectures.

La valeur de l'action de BCE augmentait de 11% ce jeudi matin.

Selon le Globe, KKR a tenu au moins deux rencontres avec des dirigeants de BCE et le PDG Michael Sabia. La première rencontre a eu lieu à la fin de l'année dernière. La seconde a eu lieu dans les dernières semaines à Montréal.

La loi interdit à KKR d'acheter BCE sans avoir un partenaire canadien. KKR ne pourrait donc détenir plus de 46% des actions. KKR aurait approché des caisses de retraite canadiennes, dont Teachers (la caisse de retraite des enseignants de l'Ontario).

Teachers est déjà le plus important actionnaire de BCE avec 5,3% des actions en circulation.

Même si BCE a toujours refusé les offres d'achat, l'entreprise aurait mandaté la firme Goldman Sachs pour la conseiller sur ses options.

Au fil des années, KKR et Teachers ont travaillé ensemble. Ils ont, entre autres, été des partenaires lors de la vente des Pages Jaunes en 2002 et lors de l'achat de Shoppers Drug Mart en 2000.