Le secteur de l'investissement privé a fortement stimulé la croissance des fusions et acquisitions au Canada l'an dernier. La valeur des transactions a bondi de 55% à 257 G$.

Le secteur de l'investissement privé a fortement stimulé la croissance des fusions et acquisitions au Canada l'an dernier. La valeur des transactions a bondi de 55% à 257 G$.

Selon les chiffres dévoilés vendredi matin par la banque d'affaires torontoise Crosbie, le nombre de transactions a augmenté de 22% à 1968 l'an dernier.

Ce qui a fait augmenter la valeur plus rapidement que les transactions, c'est l'ampleur des marchés conclus. 51 transactions ont dépassé le cap du milliard de dollars, contre 33 ententes du genre en 2005.

Crosbie souligne particulièrement la «contribution» du producteur de nickel Inco par la brésilienne Compania Vale do Rio Doce et l'achat de sa rivale Falconbridge par la société suisse Xstrata.

Toutefois, c'est l'univers du pétrole et du gaz qui remporte la palme pour le volume avec 384 transactions (une hausse de 32%) et une valeur totale de 56,9 G$.

«Les conditions pour les fusions et acquisitions au Canada n'ont jamais été aussi bonnes, commente Ed Giacomelli, directeur général de Crosbie. L'activité dans toutes les industries souligne la force du cycle des transactions.»

«Le phénomène mondial des commanditaires financiers et des groupes d'investissement privé est maintenant la force motrice des fusions et acquisitions au pays, ajoute M. Giacomelli. Les consortiums privés continuent à croître et aucune compagnie ne semble trop grande pour leur échapper.»

L'activité internationale a aussi fait partie du portrait, représentant 34% des transactions et 79% de la valeur totale. Les entreprises canadiennes se sont montrées affamées d'achats à l'étranger, surtout aux États-Unis.

Ainsi, elles ont effectué 54 G$ d'acquisitions chez nos voisins du Sud, le triple du montant de 2005.

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