Alcan (T.AL) affirme qu'elle abandonnera son projet d'expansion de 2 G$ à Kitimat, en Colombie-Britannique, si les autorités provinciales l'empêchent de vendre l'excédent de sa production électrique au prix du marché, rapporte le Globe and Mail vendredi.

Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] affirme qu'elle abandonnera son projet d'expansion de 2 G$ à Kitimat, en Colombie-Britannique, si les autorités provinciales l'empêchent de vendre l'excédent de sa production électrique au prix du marché, rapporte le Globe and Mail vendredi.

Selon le président et chef de la direction de la filiale Métal primaire d'Alcan, Michel Jacques, le fabricant d'aluminium ne pourrait pas accepter une entente qui fixerait le prix de vente de ses surplus, produits par sa centrale hydro-électrique de Kemano, en deçà des cours actuels moyens sur le marché car ce serait injuste pour les actionnaires.

«Considérant les conditions économiques que nous avons en ce moment et considérant aussi les règles du jeu qui nous ont été présentées pour un investissement en Colombie-Britannique, il est impossible de justifier un investissement si nous ne sommes pas certains de pouvoir vendre nos surplus au prix du marché», a dit M. Jacques, lors d'un entretien avec le Globe and Mail.

La British Columbia Utilities Commission (BCUC) a récemment rejeté la convention d'achat d'électricité conclue entre Alcan et BC Hydro relativement à son projet d'investissement de 2 G$ à Kitimat, municipalité située au nord-ouest de la province.

Cet accord aurait permis à la multinationale québécoise de vendre jusqu'à 380 mégawatts d'électricité à BC Hydro sur une période de 20 ans.

Le projet d'expansion d'Alcan prévoyait la modernisation de la fonderie de Kitimat. Il avait été annoncé en août dernier.