Q: Si Krebs est un joyau, pourquoi était-il à vendre ?

Q: Si Krebs est un joyau, pourquoi était-il à vendre ?

R: Du côté de leur expertise originale, le minier, ils avaient atteint une sorte de plafond. Du côté du pétrole, il y a de la croissance en masse, mais ça prend de l'argent. Dans les deux cas, ils n'étaient plus prêts à prendre les risques et financer cette expansion. Par ailleurs, la firme appartenait à un groupe comprenant 70 actionnaires, dont la famille Krebs, minoritaire avec 10% ou 12%, et qui n'est plus impliquée dans la gestion. C'est plus difficile d'avoir le consensus dans ces conditions. Et le président et actionnaire principal a 55 ans. Tout ça faisait partie de l'équation...

Q: Est-ce que la matière grise de Krebs reste ?

R: Oui, la culture corporative a plein d'affinités avec la nôtre. En réalité, nos 110 millions achètent surtout des gens et de l'expertise qui ne court pas les rues. On les rattache avec des salaires et des bonis. Doug Schlepp, qui était président et actionnaire principal, reste là avec son équipe de gestion, qui est très solide. Et en temps et lieu, la direction, qui fait maintenant partie de la famille, aura l'opportunité de participer au programme d'intéressement (options et actions) de GL&V.

Q: Avec tous ces achats, quelle est la distribution géographique de vos actifs ?

R: Bon, si on parle des actifs matériels, c'est essentiellement des ordinateurs et des meubles, et alors, on est surtout présents aux États-Unis, en Europe et au Canada, dans l'ordre. Mais le plus important, les ressources humaines, montrent qu'on est plus répandus : on a 800 employés aux États-Unis, 400 au Canada, et les 1100 autres dans d'autres régions du monde."

Q: Avec les sables bitumineux, l'Alberta pèse combien dans vos revenus ?

R: À peu près 3 %. Ça devrait représenter entre 30 et 40 millions de nos revenus l'année prochaine.

Q: Dix acquisitions en 20 mois, en avez-vous assez ?

R; On est de bons chasseurs. La partie de chasse n'est pas terminée.