Au cours du quatrième trimestre de son exercice 2006, la Banque Royale (T.RY) constate une augmentation de 142% de ses profits pour un record de 1,26 G$ ou 96 cents par action.

Au cours du quatrième trimestre de son exercice 2006, la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] constate une augmentation de 142% de ses profits pour un record de 1,26 G$ ou 96 cents par action.

La banque dépasse donc les attentes des analystes, qui se chiffraient à 90 cents par action.

La banque dépasse donc les attentes des analystes, qui se chiffraient à 90 cents par action.

Les profits sont particulièrement reluisants pour le quatrième trimestre car l'institution financière torontoise n'a pas vu la provision de 591 M$ relative au litige Enron se reproduire dans ses résultats.

Du côté des revenus, ils ont augmenté de 12% à 5,35 G$ lors de la période de trois mois, notamment grâce aux résultats obtenus dans les activités de négociation ainsi que dans le secteur des fusions et acquisitions.

Pour l'ensemble de l'exercice 2006, c'est un profit de 4,73 G$ ou 3,59 $ par action qui entrent dans les coffres de la banque. Les revenus ont monté de 8% à 20,6 G$ et le rendement des capitaux propres a été de 23,5%.

«Il s'agit de résultats impressionnants pour n'importe quelle institution financière, dit Gordon Nixon, PDG de la Banque Royale. Nous avons atteint, voire dépassé tous nos objectifs pour 2006 sauf un.»

En effet, seul le levier d'exploitation (la différence entre le taux de croissance des revenus et celui des frais autres que d'intérêt) n'a pas correspondu aux attentes. La banque prévoyait un levier supérieur à 3%, alors qu'elle a atteint 1%.

Du côté de la provision pour pertes sur créances, elle a augmenté de 54% au cours du quatrième trimestre.

Au total, la Banque Royale détenait un actif de 536,8 G$ au 31 octobre, soit une augmentation de 14%.

L'action de la banque a clôturé à 53,46 $ mercredi à la Bourse de Toronto.