Marian Stastny songe à se départir de son club de golf. Il ne dirait pas non à une offre "qu'il ne pourrait pas refuser" qui inclurait l'hôtel et le restaurant qu'il possède dans le secteur St-Nicolas à Lévis.

Marian Stastny songe à se départir de son club de golf. Il ne dirait pas non à une offre "qu'il ne pourrait pas refuser" qui inclurait l'hôtel et le restaurant qu'il possède dans le secteur St-Nicolas à Lévis.

Avis aux intéressés, l'ex-hockeyeur des Nordiques n'est pas pour autant dans le besoin. "Je ne cherche pas à me débarrasser de mon club de golf que j'ai ouvert il y a 12 ans", a-t-il raconté, hier, au Soleil.

Alors pourquoi vendre? "Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu depuis deux ans. Cette année, ça a été très grave. À cause du manque de personnel, j'ai dû travailler 18 heures par jour, sept jours sur sept. J'ai coupé le gazon. J'ai fait de l'entretien du terrain. J'ai travaillé à l'hôtel, au restaurant. C'est inacceptable", a dit le Slovaque âgé de 53 ans.

L'été dernier, la petite entreprise a été sans succès à la recherche de jardiniers, d'un contremaître-adjoint, de femmes de ménage et de personnel à la réception.

Elle avait une liste de paye de 31 personnes. Actuellement, elle compte une douzaine d'employés à quelques semaines de la fin de la saison de golf.

Le manque de personnel a fait en sorte que des travaux sur le terrain de golf n'ont pu être faits. "J'ai dû reporter des investissements", a-t-il indiqué.

Malgré tout, l'aîné des célèbres frères Stastny, qui ont marqué le hockey à Québec, adore ce qu'il fait. Il se dit même prêt à demeurer au club de golf s'il est vendu. "Si je peux rester, je vais continuer à y travailler", a-t-il affirmé.

Pour l'heure, Marian Stastny poursuit ses démarches pour recruter du nouveau personnel en vue de la prochaine saison. Il doit rencontrer des candidats cette semaine.

Politiques incomplètes

Il ne comprend pas les politiques gouvernementales qui ne limitent qu'au secteur agricole la possibilité de faire venir des immigrants pour combler des emplois durant la forte saison. "Plusieurs entreprises ont des problèmes de pénurie de main-d'oeuvre. On devrait assouplir les règles pour embaucher des immigrants, compte tenu que le taux de chômage est très bas dans la région", a-t-il avancé.

Selon une offre de vente, le prix demandé pour le terrain de golf, l'hôtel au style européen de 20 chambres luxueuses et le restaurant Le Refuge est de 13 millions $. Du terrain est également disponible pour un développement résidentiel à proximité du terrain de golf. Il y a également la possibilité d'ajouter des chambres à l'hôtel.

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