Québec a déjà été un chef de file dans l'industrie du savoir, mais est en train de perdre son avance sur le reste du Canada.

Québec a déjà été un chef de file dans l'industrie du savoir, mais est en train de perdre son avance sur le reste du Canada.

Plutôt que de voir de beaux projets de recherche mourir au feuilleton, Génome Québec a décidé d'agir en lançant le concours PRIVAC.

L'investissement total est de 30 millions $, dont le tiers proviendra de Génome Québec.

Un montant que l'organisme a obtenu du ministère québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) pour encourager les initiatives de nature à stimuler l'industrie du savoir.

Faire équipe

C'est pourquoi une des particularités du concours est d'obliger les chercheurs et les entreprises à faire équipe. De plus, pour chaque dollar investi par Génome Québec, les compétiteurs devront trouver deux dollars additionnels afin de concrétiser leur projet. Parmi les sources de financement autres que privées, les concurrents pourront postuler à des programmes fédéraux destinés à la recherche, s'adresser à des organismes de charité ainsi qu'à des fondations.

Paul L'Archevêque, président de Génome Québec, affirme que ce projet a été spécifiquement pensé en fonction de la situation québécoise. Par ce concours, notre objectif est de stimuler l'industrie de la génomique en favorisant les transferts technologiques des universités vers les entreprises qui, elles, s'occuperont de commercialiser les produits.

Plancher minimal

Toutefois, un plancher minimum d'investissement de 2 millions $ sera exigé pour participer au concours. D'ici deux ans, Génome Québec espère financer une dizaine de projets. Ceux-ci seront évalués par un jury composé d'experts internationaux afin d'éviter toutes possibilités de conflits d'intérêts, explique M. L'Archevêque.

En plus d'effectuer une tournée des universités pour promouvoir son initiative, Génome Québec sera présent à BioContact et donnera tous les détails de son concours. La présentation aura lieu demain à 10 h à la salle Saint-Louis du Château Frontenac.

lfournier@lesoleil.com

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