Le Fonds de revenu Boralex (T.BPT.UN) a enregistré une perte nette de 44,3 M$ au cours de son deuxième trimestre, un résultat découlant en partie d'une baisse de production et d'un ajustement fiscal.

Le Fonds de revenu Boralex [[|ticker sym='T.BPT.UN'|]] a enregistré une perte nette de 44,3 M$ au cours de son deuxième trimestre, un résultat découlant en partie d'une baisse de production et d'un ajustement fiscal.

Cette derni;ere donnée est un ajustement de 47,1M$ pour impôts futurs rendu nécessaire par les changements à la loi de l'impôt du Canada relatifs aux fiducies de revenu.

Aussi, au deuxième trimestre de 2006, Boralex avait réalisé un bénéfice net de 7,2 M$.

Par part, la perte nette de base et diluée s'est élevée à 75 cents, contre 12 cents pour le bénéfice net du trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Les changements à la loi de l'impôt du Canada relatifs aux fiducies de revenu publiques annoncés en octobre 2006 sont en vigueur depuis le 22 juin dernier. Ils impliquent, a expliqué Boralex, vendredi, que les fiducies de revenu publiques ne pourront plus déduire les montants distribués du revenu imposable et ainsi transférer le fardeau fiscal aux détenteurs de parts.

Ainsi, les fiducies de revenu publiques devront prélever un impôt de 31,5% à partir de l'année 2011. Les distributions seront alors considérées comme des dividendes, a rappelé Boralex.

En conséquence, le fonds Boralex a enregistré les impôts futurs de 47,1 M$ découlant de ces modifications législatives qui s'appliqueront à compter de 2011. Le montant d'ajustement a été comptabilisé à titre de charge d'impôts au cours du dernier trimestre complété.

Sans tenir compte de l'effet de la modification aux lois fiscales canadiennes, le bénéfice net aurait été de 2,8 M$, soit 5 cents par part de fiducie, pour le deuxième trimestre de 2007, comparativement à 7,2 M$, ou 12 cents par part, pour la période comparable de 2006.

Au deuxième trimestre de 2007, Boralex a enregistré des revenus de 23,9 M$, une baisse de 3,3 M$ pour la même période de 2006.

L'entreprise attribue la baisse de ses résultats du deuxième trimestre de 2007 principalement au recul de la production de ses centrales hydroélectriques en raison de conditions hydrologiques nettement moins avantageuse qu'au cours de la période correspondante de 2006.

La production total d'électricité de la compagnie a baissé de 12,7% au deuxième trimestre, une baisse principalement attribuée au secteur hydroélectrique dont la production a été de 19,6% inférieure à celle du deuxième trimestre de 2006 et de 11% inférieure à la moyenne historique du secteur.