À l'heure où les prétendants d'Alcan (T.AL) se multiplient, le chef libéral Stéphane Dion voudrait que le gouvernement fédéral interdise les prises de contrôle étrangères de compagnies canadiennes jusqu'à ce qu'un examen de la pratique soit mené par des experts.

À l'heure où les prétendants d'Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] se multiplient, le chef libéral Stéphane Dion voudrait que le gouvernement fédéral interdise les prises de contrôle étrangères de compagnies canadiennes jusqu'à ce qu'un examen de la pratique soit mené par des experts.

Cette sortie du chef de l'opposition officielle, lundi, survient quelques jours après l'envoi d'une lettre par le NPD au président du comité de l'Industrie des Communes demandant un débat d'urgence sur le cas spécifique d'Alcan.

La compagnie fait l'objet d'une offre hostile de la part de sa concurrente américaine Alcoa et, selon le Globe and Mail, le géant énergétique Norsk Hydro et le producteur minier Rio Tinto préparent des propositions concurrentes.

Lundi, le chef libéral Stéphane Dion a affirmé que le gouvernement fédéral a la responsabilité de s'assurer que les pratiques canadiennes en matière de propriété étrangère sont à la hauteur des pratiques du marché.

M. Dion demande au premier ministre Stephen Harper de nommer un comité d'experts qui aurait à examiner les questions entourant les prises de contrôle étrangères et qui aurait à faire des recommandations sur des changements à la Loi concernant l'investissement au Canada dans les trois mois.

Selon Stéphane Dion, les comités parlementaires des finances et de l'industrie devraient également tenir des audiences sur la question au cours de l'été.