Le rapprochement des positions entre les principaux négociateurs du Cycle de Doha sur la libéralisation du commerce mondial inspire confiance dans la possibilité d'un accord global au premier semestre 2007, a déclaré mardi le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim.

Le rapprochement des positions entre les principaux négociateurs du Cycle de Doha sur la libéralisation du commerce mondial inspire confiance dans la possibilité d'un accord global au premier semestre 2007, a déclaré mardi le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim.

"L'écart dont on parle est de 10 à 15%, très peu de choses nous séparent", a estimé M. Amorim durant une conférence de presse commune avec son homologue néerlandais Bernard Bot. Les deux ministres ont notamment abordé les moyens de débloquer les négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

M. Amorim faisait allusion aux divergences entre les pays émergents et les pays riches concernant les subventions agricoles de ces derniers.

Les négociations ont été interrompues en juillet 2006 et les membres de l'OMC cherchent à les débloquer avant l'expiration en juillet prochain du mandat de négociation (TPA - Trade Promotion Authority) donné par le congrès américain au président George W. Bush pour négocier des accords commerciaux en bloc.

Les principaux négociateurs de l'OMC doivent se retrouver fin janvier à Davos, en marge du Forum économique mondial.

"A Davos nous espérons tous enregistrer, non pas un accord définitif, mais des progrès importants, les lignes générales d'un accord (susceptible d'être encore conclu) au premier semestre", a indiqué M. Amorim.

Plus prudent, M. Bot a rappelé "que plusieurs pays importants connaîtront des élections en 2007, ce qui rendra plus difficiles les concessions nécessaires".

La France, où l'élection présidentielle se tiendra en avril, vient de rappeler "fermement" au commissaire européen au Commerce Peter Mandelson qu'elle s'opposerait à toute concession supplémentaire de l'Union européenne dans le cadre d'une relance du cycle de Doha.