Protégée de ses créanciers par la loi sur les faillites, le transporteur aérien Delta (T.DALRQ) a demandé lundi à la cour de reporter la date limite à laquelle il doit soumettre son plan de restructuration et demander son approbation.

Protégée de ses créanciers par la loi sur les faillites, le transporteur aérien Delta [[|ticker sym='T.DALRQ'|]] a demandé lundi à la cour de reporter la date limite à laquelle il doit soumettre son plan de restructuration et demander son approbation.

La ligne aérienne d'Atlanta affirme que cette prolongation — sa quatrième requête en ce sens — du 16 avril au 1er juin est nécessaire parce qu'une audience de confirmation sur son plan est prévue pour le 25 avril, soit après la date limite actuelle.

Le troisième transporteur aérien des Etats-Unis veut empêcher qu'un plan concurrent soit déposé avant qu'il n'ait la chance de terminer sa sollicitation d'appuis pour son propre plan. Delta prévoit émerger de la protection contre la faillite ce printemps en tant que transporteur autonome.

Delta affirme que sa demande de prolongation n'est pas une tactique de négociations et assure qu'elle est en voie de pouvoir se libérer du Chapitre 11 une fois l'échéancier établi.

«L'énorme taille et la vaste complexité de ces cas de Chapitre 11 signifie que le vote et la demande d'approbation du plan de restructuration prendra du temps», a indiqué Delta dans sa motion.

Delta, qui s'attend à valoir entre 9,4 milliards $ US et 12 milliards $ US à son retour en activités, affirme que sa requête de prolongation a l'appui de son comité officiel de créanciers non garantis.

Une offre de 9,8 milliards $ US de US Airways pour le rachat de Delta a été retirée après que le comité officiel des créanciers de Delta eut appuyé le plan autonome du transporteur. Rien ne laisse présager pour l'instant qu'un plan de restructuration concurrent sera déposé devant le tribunal des faillites.