Par qui d'autre que Jacques Lemieux la Section régionale des Cantons-de-l'Est de l'Ordre des ingénieurs du Québec pouvait-elle entamer, dans sa publication périodique, une nouvelle chronique portant sur des ingénieurs qui ont su laisser leur marque en région.

Par qui d'autre que Jacques Lemieux la Section régionale des Cantons-de-l'Est de l'Ordre des ingénieurs du Québec pouvait-elle entamer, dans sa publication périodique, une nouvelle chronique portant sur des ingénieurs qui ont su laisser leur marque en région.

Bien qu'il soit décédé depuis trois ans, Jacques Lemieux a effectivement laissé une marque profonde non seulement dans sa profession mais aussi dans l'ensemble de la communauté.

La nouvelle Capsule biographique du numéro 4 de ce périodique vient rappeler les principaux mérites de celui qui a décroché le titre de Grand Estrien en 1988.

Jacques Lemieux était natif de Weedon. Onzième d'une famille de douze enfants, il a décroché un diplôme en sciences appliquées et en génie civil de l'École Polytechnique, de Montréal.

C'est le début de la guerre qui l'empêchera de poursuivre ses études à l'étranger. Il a plutôt débuté sa carrière à titre d'ingénieur pour le ministère des Travaux publics, au Service des ponts.

En 1945, il s'est joint à la firme Crépeau et Côté pour y faire carrière jusqu'en 1984. Il en a été l'associé principal de 1965 à 1983.

Docteur honoris causa en sciences appliquées de l'Université de Sherbrooke, Jacques Lemieux a été associé à de nombreuses réalisations estriennes dont l'usine de filtration d'eau potable J.-M. Jeanson, les ponts Jacques-Cartier, des Grandes-Fourches et Saint-François, la Place Belvédère et l'échangeur Darche, sur l'autoroute 410, à Sherbrooke.

Et c'est sans compter toutes ses implications sociales, notamment à la Croix-Rouge, au Conseil économique régional et à la Chambre de commerce de Sherbrooke.

gilles.fisette@latribune.qc.ca

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