Le gouvernement fédéral ne favorisera pas la Bourse de Montréal (T.MXX) au détriment de Toronto ou Winnipeg pour la mise en place d'un marché climatique, a indiqué vendredi le ministre des Travaux publics Michael Fortier.

Le gouvernement fédéral ne favorisera pas la Bourse de Montréal [[|ticker sym='T.MXX'|]] au détriment de Toronto ou Winnipeg pour la mise en place d'un marché climatique, a indiqué vendredi le ministre des Travaux publics Michael Fortier.

Ottawa entend publier «dans les meilleurs délais» les paramètres qui régiront l'échange de crédits de carbone au Canada, a précisé le ministre.

En point de presse en marge d'un discours prononcé devant le Cercle canadien de Montréal, M. Fortier a noté qu'Ottawa discutait de cette question depuis plusieurs mois non seulement avec la Bourse de Montréal, mais aussi avec celles de Toronto et de Winnipeg.

Quand on lui a demandé si le gouvernement comptait prôner la mise en place de plusieurs Bourses du carbone ou d'une seule, le ministre des Travaux publics a répondu que la décision n'avait pas encore été prise.

Il a toutefois estimé que Montréal était «bien positionnée» dans le domaine.

La Bourse de Montréal a déjà annoncé qu'elle prévoyait lancer son marché climatique d'ici la fin de l'année, ce que ni Toronto, ni Winnipeg n'ont encore fait.

C'est le ministre de l'Environnement, John Baird, qui préside aux négociations avec les Bourses canadiennes sur l'établissement des règles concernant l'échange des crédits de carbone.

Les entreprises et les organismes qui ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre pourront vendre de tels crédits aux sociétés polluantes, de sorte que ces dernières pourront améliorer leur bilan environnemental.

Par ailleurs, Michael Fortier n'a pas l'intention de bloquer une éventuelle fusion entre la Bourse de Montréal et celle de Toronto, laissant la décision entre les mains des actionnaires.

À la Bourse de Toronto, jeudi, le titre de la Bourse de Montréal clôturait à 34,15 $.