Acheter une publicité dans les Pages Jaunes s'apparentera bientôt à la réservation d'un billet d'avion: d'ici 2009-10, le prix variera d'une catégorie à l'autre, comme il diffère d'un siège d'avion à l'autre.

Acheter une publicité dans les Pages Jaunes s'apparentera bientôt à la réservation d'un billet d'avion: d'ici 2009-10, le prix variera d'une catégorie à l'autre, comme il diffère d'un siège d'avion à l'autre.

C'est ce qu'a annoncé mardi le PDG du Groupe Pages Jaunes [[|ticker sym='T.YLO.UN'|]], Marc Tellier, dans un discours destiné aux investisseurs du fonds de revenu.

Ainsi, placer une publicité dans une catégorie qui rapporte beaucoup aux annonceurs coûtera plus cher que dans une rubrique moins rentable.

Par exemple, la catégorie «piscines-entrepreneurs» suscite, en moyenne, des ventes de 47 $ pour chaque dollar investi dans une publicité Pages Jaunes, tandis que la rubrique «stations-service» entraîne des ventes de tout juste 2 $ par dollar investi dans une annonce Pages Jaunes.

Dans deux ou trois ans, une publicité dans la catégorie «piscines-entrepreneurs» risque donc de coûter plus cher qu'une annonce dans la rubrique «stations-service».

Pour l'éditeur montréalais, l'objectif est d'accroître les revenus, d'abord en facturant des tarifs plus élevés pour les «bonnes» catégories, puis en recrutant de nouveaux annonceurs dans les rubriques moins performantes, par le truchement de prix moins élevé qu'à l'heure actuelle.

Ce concept, qui existe sur papier depuis 1983, n'a encore été mis en oeuvre par aucun éditeur d'annuaires téléphoniques dans le monde, a soutenu M. Tellier.

Le titre de Pages Jaunes valait 14$ à 16h mardi à Toronto, en baisse de 9 cents.