Selon l'ex-premier ministre Bernard Landry, les deux mandats de George Bush à la présidence des États-Unis auront retardé d'autant la construction des Amériques.

Selon l'ex-premier ministre Bernard Landry, les deux mandats de George Bush à la présidence des États-Unis auront retardé d'autant la construction des Amériques.

"Le passage de George Bush va nous avoir coûté cher", s'est-il dit d'avis au cours d'une conférence qu'il a prononcée mercredi devant plus d'une centaine de participants du Forum à l'exportation, organisé par Centre-du-Québec International, à l'Hôtel Le Dauphin.

"On s'est fait devancer par l'Europe qui a su ouvrir ses frontières et aller beaucoup plus loin dans ce domaine, sans doute à cause des deux guerres qui ont fait comprendre aux Européens que l'ouverture des frontières était la clé de l'harmonisation entre les peuples", a lancé l'ancien chef du Parti québécois, rappelant que, dès 1957, le Traité de Rome avait établi la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.

Monnaie commune

Il s'est de plus dit favorable à l'établissement d'une monnaie commune, l'Améro.

"Je sais que les nationalistes canadiens hurlent quand on parle de ça mais il leur faudra comprendre que ce qui est important, ce n'est pas la photo de la reine, qui est une bonne personne, mais la valeur de la monnaie".

Texte complet dans La Tribune de jeudi.