Les plus grosses pertes sur les marchés des actions et du crédit en cinq ans, la semaine dernière, rendent les «acheteurs», ou «bulls» à Wall Street, encore plus optimistes quant à l'avenir des actions des sociétés américaines.

Les plus grosses pertes sur les marchés des actions et du crédit en cinq ans, la semaine dernière, rendent les «acheteurs», ou «bulls» à Wall Street, encore plus optimistes quant à l'avenir des actions des sociétés américaines.

Certains des plus importants investisseurs du monde soutiennent que la pire dégringolade, la semaine dernière, de l'indice Standard & Poor's 500 depuis septembre 2002, leur offre maintenant de meilleures occasions encore d'empocher des profits.

«Lorsque j'examine les bénéfices des entreprises, des fusions qui se réalisent, je suis content de hausser ma participation tandis que les valeurs s'améliorent», lance Andy Brough, qui participe à la gestion d'actifs de 7,6 milliards US au sein de Schroder Investment Management, à Londres. «On réalise des profits lorsqu'on achète des actions lorsque les marchés plongent et c'est ce que je fais», ajoute-t-il.

Lundi, les indices boursiers ont terminé en hausse, en Europe, à Wall Street et à la Bourse de Toronto, alors que les chasseurs d'aubaines étaient très actifs.

Les gestionnaires de patrimoine soutiennent que le marché haussier qui dure depuis quatre ans et demi demeure intact, même si les actions dans le monde ont perdu environ 2000 milliards US de leur valeur la semaine dernière, selon des données compilées par Bloomberg.

Les actions sont encore plus alléchantes à acheter parce que les profits des entreprises sont en hausse, les actions demeurant bon marché comparativement aux bénéfices, et parce que la Federal Reserve américaine (Fed) ne restreint pas le crédit, soulignent des gestionnaires de fonds chez Schroder, ABN Amro Asset Management, BlackRock Inc. et JPMorgan Private Bank.

Les marchés des actions ont chuté un peu partout dans le monde la semaine dernière. Le Dow Jones a perdu 4,2%. Le Standard & Poor's 500 laissait 4,9%. Le Dow Jones Stoxx 600 Index en Europe glissait de 5,1%, chute la plus brutale depuis mars dernier.