Le nouveau ministre tchèque de l'Industrie, Martin Riman (ODS, droite libérale) s'est dit prêt dans la presse de lundi à modifier radicalement le système d'incitations offertes aux investisseurs en République tchèque.

Le nouveau ministre tchèque de l'Industrie, Martin Riman (ODS, droite libérale) s'est dit prêt dans la presse de lundi à modifier radicalement le système d'incitations offertes aux investisseurs en République tchèque.

"Nous avons dit clairement que nous allions remplacer les incitations accordées aux investissements par une incitation globale sous forme d'impôts bas", a indiqué le ministre Riman, dans un entretien au quotidien Hospodarske Noviny.

Incluant surtout l'offre de facilités fiscales, de terrains bon marché et de subventions pour la création de nouveaux emplois, le système actuel mis sur pied vers la fin des années 1990 a été largement utilisé par les gouvernements précédents dirigées par le Parti social-démocrate (CSSD).

Selon le ministère de l'Industrie, les firmes bénéficiant de ces incitations ont investi en République tchèque quelque 10 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros) au cours des huit dernières années.

"A mon avis, il est fini le temps d'un soutien d'Etat accordé à des usines d'assemblage", a souligné M. Riman en citant comme exemple l'usine TPCA (Toyota Peugeot Citroën Automobile) à Kolin (60 km à l'est de Prague) qui fabrique depuis février 2005 les véhicules Toyota Ago, Peugeot 107 et Citroën C1.

"Si un soutien est désormais accordé, il s'agira de soutien aux technologies développées", a également dit le nouveau ministre, selon qui ce changement constitue une "grande priorité".

Officiellement nommé le 4 septembre, le nouveau gouvernement du Premier ministre Mirek Topolanek (ODS) dont M. Riman est membre, n'a pas encore obtenu la confiance du Parlement et ses chances de l'obtenir semblent minces, à cause de la répartition actuelle des forces politiques issues des législatives des 2 et 3 juin.

jma/sof/mpf