À l'instar des 34 autres Centres collégiaux de transfert technologique (CCTT), le Centre de robotique et de vision industrielle n'a pas été mis au monde pour engranger des profits. Cela ne l'empêche pas de courir après les contrats.

À l'instar des 34 autres Centres collégiaux de transfert technologique (CCTT), le Centre de robotique et de vision industrielle n'a pas été mis au monde pour engranger des profits. Cela ne l'empêche pas de courir après les contrats.

Bon an mal an, le Centre décroche une vingtaine de contrats de la part de petites et moyennes entreprises désireuses de stimuler leur productivité et qui veulent recourir à des services de recherche et développement ou encore à du soutien technique.

«En haussant le nombre de contrats, nous parviendrons à accroître le niveau de notre autofinancement», signale le directeur général du Centre de robotique et de vision industrielle, Alain Bordeleau.

Le ministère de l'Éducation et celui du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation contribuent au tiers du budget annuel du Centre qui se chiffre à un peu plus de 900 000 $.

Étant donné que l'aide financière gouvernementale n'augmente guère au fil des ans, les CCTT n'ont pas le choix de se démener pour aller chercher de nouveaux contrats s'ils veulent accroître leur expertise, embaucher de nouveaux chercheurs et offrir, du même coup, plus de services aux entreprises manufacturières.

«Nous avons une ressource au sein de notre équipe qui fait du démarchage auprès des entreprises pour vendre notre centre de recherche aux PME», informe M. Bordeleau.

Notamment dans le domaine de la robotisation, le Centre de robotique et de vision industrielle est confronté à une vive concurrence du secteur privé. L'aide aux entreprises est un marché florissant.

Les CCTT bénéficient toutefois d'un avantage non négligeable : les avantages fiscaux. Une entreprise qui cogne à la porte du Centre de robotique et de vision industrielle peut bénéficier d'un crédit d'impôt de 40 % lorsqu'il y a transfert technologique.

«Nous ne cherchons pas à concurrencer le secteur privé», fait remarquer Alain Bordeleau. «Au contraire. Nous visons à développer des partenariats. Je pense que nous pouvons être complémentaires.»

Ce qui coûte cher à une petite entreprise engagée dans un processus d'amélioration de sa productivité, c'est la réalisation des études de faisabilité pour déterminer la technologie à implanter. «Cette étape-là, nous pouvons la faire et laisser son intégration dans l'entreprise au privé», suggère le directeur général.

Le Centre de robotique et de vision industrielle

Le Centre de robotique et de vision industrielle fait partie du réseau québécois des Centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT)

Son mandat est d'accroître la productivité des petites et moyennes entreprises manufacturières par la recherche, le développement technologique et le transfert des connaissances dans les trois domaines suivants : la robotique, la vision, les commandes et procédés industriels.

Il compte neuf employés sans oublier les spécialistes du Cégep de Lévis-Lauzon