Une procureure fédérale s'est montrée particulièrement sévère envers l'ex-magnat de la presse Conrad Black et d'autres dirigeants de Hollinger International dans son plaidoyer final, lundi.

Une procureure fédérale s'est montrée particulièrement sévère envers l'ex-magnat de la presse Conrad Black et d'autres dirigeants de Hollinger International dans son plaidoyer final, lundi.

Elle a affirmé qu'ils ont systématiquement volé 60 M$ à leurs actionnaires et tenté de couvrir leurs traces à l'aide de faux documents.

La procureure adjointe des États-Unis, Julie Ruder, a rappelé aux jurés que ce serait leur travail de mettre au jour les mensonges de cette histoire.

Selon elle, le procès des quatre coaccusés n'est pas le résultat d'une erreur ou d'une imprécision, mais bien la conséquence de leur choix conscient de s'emparer d'une part des profits de la compagnie.

Black, âgé de 62 ans, ainsi que trois de ses anciens collègues, sont accusés d'avoir empoché 60 M$ qui auraient normalement dû aller aux actionnaires de Hollinger International lors de la vente de centaines de journaux canadiens et américains qui appartenaient à l'entreprise.