Après seulement un an d'existence, le projet pilote Innov-Action mis sur pied par Pôle Québec Chaudière-Appalaches (Pôle QCA) affiche un bilan positif. Six importants projets de recherche basés sur l'innovation technologique ont exigé des investissements de plus de 815 000 $.

Après seulement un an d'existence, le projet pilote Innov-Action mis sur pied par Pôle Québec Chaudière-Appalaches (Pôle QCA) affiche un bilan positif. Six importants projets de recherche basés sur l'innovation technologique ont exigé des investissements de plus de 815 000 $.

Pour l'instigateur du projet, Gaston Déry, vice-président, matériaux transformés, chez Pôle QCA, c'est "mission accomplie !" Originellement, c'est une somme de 560 000 $, dont la moitié provenait du ministère québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) et l'autre moitié des entreprises, qui devait être dépensée afin de permettre aux entreprises de relever le défi de la concurrence.

La popularité d'Innov-Action a été telle que l'on a dû rajouter près de 300 000 $ pour mener à terme d'autres projets. M. Déry se réjouit de la popularité de ce programme qui constituait, il y a un an, un banc d'essai.

"Innov-Action, rappelle M. Déry, vise à inciter les industriels à innover afin de bénéficier d'avantages concurrentiels essentiels à leur développement et leur pérennité. Il favorise le maillage entre les entreprises et les établissements de recherche en soutenant financièrement un partenariat de recherche et développement dans un contexte d'innovation technologique."

Tout en rendant hommage à l'équipe de Pôle QCA qui a bâti ce programme, M. Déry constate que les industriels se sont grandement intéressés à Innov-Action afin de concrétiser des projets d'innovations.

Il souligne que ces recherches ont mené à la réalisation de projets pour les industriels de la deuxième transformation du bois, des plastiques et des matériaux composites et de la fabrication métallique. "Ces projets, dit-il, sont en opérations et des retombées directes seront possibles dès cette année." Plusieurs entreprises de la région vont profiter directement de ces recherches.

À la lumière de ce bilan, M. Déry n'en démord pas. Il plaide farouchement en faveur de ce programme inusité qui, précise-t-il, démontre qu'il répond à un besoin des industries manufacturières et fournit en plus les outils permettant aux industriels d'investir en innovation technologique.

PROJETS ORIGINAUX

Tout au cours de l'année, des projets originaux dans le domaine de la recherche technologique ont vu le jour. Bon nombre de ces projets ont également un impact direct sur la protection de l'environnement. Ainsi, on pourra procéder au recyclage et à la revalorisation des rebuts de composites.

Un autre projet prévoit l'amélioration des processus de sablage dans l'industrie de la transformation du bois. Afin d'améliorer la qualité des produits, on veut aussi apprivoiser le procédé d'assemblage par soudage au laser.

Si l'utilisation du bois de mélèze cause des maux de tête, les recherches sur le séchage sous vide et sous pression pour cette essence faciliteront la vie des industriels. On pourra ainsi réduire la période de séchage de plus de quatre jours à moins de 48 heures.

Un autre projet de recherches qui entraînera des déboursés de 276 000 $ vise une dizaine d'entreprises du secteur des matériaux composites. On veut développer un outillage pour la mise en forme à chaud des composites.

rlacombe@lesoleil.com

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