Les fonds axés sur les actions canadiennes ont été généreux en mai, tirés notamment par le boom des ressources naturelles.
Les fonds axés sur les actions canadiennes ont été généreux en mai, tirés notamment par le boom des ressources naturelles.
Des 42 indices de fonds développés par la firme Morningstar Canada, spécialisée dans l'information sur les fonds de placement, c'est l'indice «Actions ressources naturelles» - qui regroupe majoritairement des fonds à forte teneur canadienne – qui a offert la meilleure performance au cours du mois, avec un rendement de 4,5%.
Les autres indices à forte composante canadienne ont aussi livré de bons rendements, alors que des catégories de fonds axées sur les actions canadiennes se sont accaparé les six premières positions du classement de Morningstar.
L'indice général composite du TSX avançait du reste au cours de la même période d'un ébouriffant 5%.
Au même moment, les fonds composés de titres américains ont aussi donné des rendements positifs, bien qu'atténués, lorsque libellés en dollars canadiens, par la force du huard, à son plus haut en 30 ans par rapport à la devise américaine.
Les indices «Actions États-Unis PME» et «Actions États-Unis» se sont haussés de 2% et 0,6%, respectivement.
À peu près partout dans le monde, les marchés boursiers ont été vigoureux. Le DAX allemand a donné par exemple un retour de 6% en mai, et le Nikkei, un retour de 2,8%. Le Dow Jones new-yorkais a battu des records et se situe toujours à des sommets historiques.
Dans ce contexte, ce sont les fonds à revenu fixe (constitués d'obligations d'épargne) qui ont donné les performances les moins intéressantes, selon Morningstar.
L'indice «Revenu fixe Monde» de la firme a affiché un recul de 2,8% et s'inscrit tout au bas du classement, principalement en raison de l'effet du taux de change.
Reste à voir si les performances boursières éclatantes du mois de mai pourront se prolonger encore longtemps.
Lundi, la Bourse de Shanghai a perdu plus de 8% de sa valeur.
Au pays, les experts sont divisés sur la question de savoir si le rendement du TSX, bien au-dessus de sa moyenne historique, et celui des fonds axés sur les ressources naturelles, pourront se perpétuer durablement.
Les uns croient à un boom durable des ressources naturelles, stimulé par les croissances chinoise et indienne, les autres parient sur la fin prochaine d'un cycle, à l'instar de celui des technos à la fin des années 90.