Après celles de l'aérospatiale, du cinéma, de l'agro-alimentaire, entre autres, la grappe industrielle des technologies de l'information et des communications vient de naître.

Après celles de l'aérospatiale, du cinéma, de l'agro-alimentaire, entre autres, la grappe industrielle des technologies de l'information et des communications vient de naître.

TechnoMontréal est le nom de baptême de cette grappe industrielle des technologies de l'information et des communications du Grand Montréal.

Cette nouvelle grappe industrielle, lancée vendredi en présence du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Raymond Bachand, et du maire de Montréal, Gérald Tremblay, vise à créer entre 15 000 et 25 000 emplois liés aux technologies de l'information et aux communications d'ici 2010.

On compte actuellement 108 054 emplois dans ces secteurs: logiciels, fabrication, services informatiques, services en télécommunications, services médias numériques interactifs, arts numériques et autres. Il y a aussi 2562 compagnies, plusieurs étant de petites entreprises innovatrices.

La grappe se donne également comme objectif de faire croître les exportations de 30 % dans le domaine des communications et des technologies de l'information.

Ses partenaires souhaitent aussi voir les effectifs en recherche et développement augmenter de 25 % dans les secteurs privé et universitaire.

Le ministre Bachand a expliqué l'importance de telles grappes industrielles par le fait qu'elles favorisent la concertation entre entreprises du même secteur, ainsi que le maillage entre petites entreprises et plus grandes.

«C'est le moteur de développement dans lequel il y a 2500 entreprises. Ces entreprises-là, il faut qu'elles travaillent ensemble dans la conquête des marchés mondiaux. Ca prend du réseautage. Les PME de 50, de 25 employés ou moins, ça leur prend des lieux de rencontre, ça leur prend des projets mobilisateurs, une grappe, c'est ce que ça crée», a-t-il résumé.

La grappe industrielle des technologies de l'information et des communications pourra puiser à même le fonds de compétitivité de 24 M$, soit 6 M$ du gouvernement du Québec, 6 M$ du gouvernement du Canada, autant de la Communauté métropolitaine de Montréal et autant du secteur privé.

Environ 300 personnes ont assisté au lancement de cette grappe industrielle.

Le conseil d'administration provisoire - des postes restent à pourvoir - est formé de représentants de Bell, Ericsson Canada, Ubisoft, Desjardins capital de risque, Montréal international, du Groupe CGI, du Fonds de solidarité FTQ et d'autres.