Agritex, un regroupement de 10 concessionnaires de machinerie agricole et commerciale, quittera sous peu ses locaux loués depuis sept ans rue Vachon, secteur Cap-de-la-Madeleine, pour s'installer dans un édifice beaucoup plus spacieux à Sainte-Anne-de-la-Pérade, sur un terrain de 100 000 pieds carrés où fut lancée, hier, la première pelletée de terre.

Agritex, un regroupement de 10 concessionnaires de machinerie agricole et commerciale, quittera sous peu ses locaux loués depuis sept ans rue Vachon, secteur Cap-de-la-Madeleine, pour s'installer dans un édifice beaucoup plus spacieux à Sainte-Anne-de-la-Pérade, sur un terrain de 100 000 pieds carrés où fut lancée, hier, la première pelletée de terre.

La construction de l'édifice de 84 00 pieds carrés, boulevard Lanaudière, près de la Fromagerie Jonathan, est déjà en cours. L'entreprise prévoit ouvrir ses portes en janvier, raconte Louis Roy, actionnaire et directeur du service après vente. "Nous avions besoin de nous agrandir", ajoute-t-il.

"Agritex se spécialise dans la vente d'équipement John Deer, du simple tracteur à gazon de 2000 $ en allant jusqu'à la moissonneuse-batteuse de 400 000 $", explique M. Roy.

En s'installant à Sainte-Anne-de-la-Pérade, Agritex se rapproche de son marché. "Notre municipalité compte 44 exploitations agricoles qui totalisent des revenus de 25 millions $", raconte André Dionne, porte-parole de l'ADIC, organisme de développement commercial et industriel de Sainte-Anne. "La MRC des Chenaux, quant à elle, en compte 300", ajoute-t-il.

Agritex se rapproche aussi d'un bassin de clientèle maintenant plus grand. "Le concessionnaire de Québec a fermé ses portes. Donc, nous ajoutons Portneuf à notre territoire", explique M. Roy. L'entreprise desservira de ce fait tout le côté est de la rivière Saint-Maurice, incluant le secteur de Saint-Tite. Sainte-Anne est justement au carrefour des grands axes routiers qui mènent à ces secteurs, signale M. Dionne. Le maire de Sainte-Anne, Gilles R. Deveault, était heureux d'accueillir cette nouvelle entreprise dans la zone industrielle. Six emplois seront créés au début et l'entreprise devrait en compter une dizaine dans un avenir assez rapproché. "Ils n'habiteront pas tous à Sainte-Anne mais ils utiliseront des services ici et fréquenteront nos commerces", dit-il.

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