Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont terminé l'année 2017 en meilleure posture financière qu'ils ne l'avaient été pendant la plus grande partie de la dernière décennie, a affirmé hier le groupe de services-conseils Mercer.

Plusieurs des régimes de retraite à prestations déterminées étudiés par la firme étaient pleinement capitalisés, ou près de l'être, à la fin de l'année.

Selon elle, ces régimes de retraite ont été aidés l'an dernier par la hausse des marchés boursiers, particulièrement au dernier trimestre de 2017.

Bourse payante, taux d'intérêts en baisse

Cependant, un déclin des taux d'intérêt à long terme a contrebalancé une partie de ces gains.

D'après les calculs de Mercer, un portefeuille équilibré type d'un régime de retraite aurait produit un rendement de 5,3 % au quatrième trimestre.

Mercer a indiqué que le ratio de solvabilité médian des régimes de retraite de ses 604 clients canadiens était de 97 % à la fin de l'année - ce qui signifie que la moitié des régimes de retraite détenaient assez d'actifs pour couvrir au moins 97 % de leurs obligations.

Il s'agit d'une amélioration par rapport à la fin de 2016, lorsque le ratio de solvabilité médian des clients de Mercer était de 93 %.

Les régimes de retraite à prestations déterminées sont devenus moins courants ces dernières années, en raison de leurs coûts et du risque financier qu'ils posent aux employeurs si leurs investissements offrent une mauvaise performance.

Pour s'ajuster à ce risque, plusieurs employeurs ont opté pour d'autres formes de régimes de retraite. En outre, deux provinces - le Québec et l'Ontario - ont décidé d'assouplir les règles encadrant les régimes de retraite à prestations déterminées sur leur territoire.

Il faut beaucoup de billets à l'effigie du premier ministre Borden pour avoir une retraite décente. Photo: Bloomberg