Des avocats spécialisés en droit de l'immigration croient que Conrad Black devra livrer une autre longue bataille s'il veut rentrer au Canada.

L'ancien magnat de la presse, qui avait renoncé à sa citoyenneté canadienne pour devenir un lord britannique, doit être remis en liberté vendredi, après avoir purgé en Floride une peine de trois ans et demi de prison. Black a indiqué qu'il aimerait recouvrer sa citoyenneté canadienne, mais les spécialistes préviennent que cela risque d'être difficile.

Les condamnations de Black pour fraude et entrave à la justice le rendent inadmissible à une résidence permanente au Canada, même s'il est marié à une citoyenne canadienne, Barbara Amiel.

Des spécialistes en droit de l'immigration expliquent que le seul recours de Black serait une demande de permis de résidence temporaire, qui ne peut être accordée que par le ministre de l'Immigration ou un de ses représentants.

Une décision récente de la Cour suprême du Canada indique que Black aurait besoin d'un tel permis de résidence temporaire pour rentrer au pays, mais des avocats soutiennent qu'il est impossible de prédire si ce permis lui serait accordé.