Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Dominique Lebel, associé de iGet.it, répond à nos questions.

Le plus bel ascenseur en ville?

J'aime les immenses ascenseurs, comme ceux qui servent à déplacer les oeuvres d'art dans les musées. Particulièrement celui du Musée d'art contemporain. C'est comme si les oeuvres prenaient vie.

Où aimez-vous vous évader?

Dans une librairie. N'importe laquelle, pourvu qu'il y ait plus de livres que de «cossins» à vendre. C'est la plus belle évasion possible!

Qu'est-ce qui décore votre bureau?

Tout ce qui compte, c'est que les murs soient blancs. C'est ce qui ouvre le plus l'esprit.

Un livre qu'il faut lire?

Un barrage contre le Pacifique, de Marguerite Duras. Cette histoire, celle d'une famille qui tente de bloquer l'avancée de la mer, m'a marqué au début de la vingtaine. Elle signifie qu'il faut travailler avec les éléments. On ne peut se battre contre tout.

Où aimez-vous décompresser?

Dans ma campagne, à Danville, en Estrie, où je suis né. J'y retrouve mes racines. Là-bas, j'ai vraiment l'impression de mener une double vie.

Êtes-vous IPhone ou BlackBerry?

iPhone. C'est comme un jouet. Même si elle est contestée, j'aime l'application Foursquare. Je trouve ça plutôt agréable de suivre le déplacement de ses amis. C'est une chronique intéressante sur eux!

Que portez-vous à votre poignet?

Une Lip, une vieille marque française méconnue ici. Je l'ai dénichée sur iGet.it. Roger Tallon, un grand designer qui a dessiné le TGV, a fait une série de montres dans les années 70. L'horloger réédite cette collection chaque année.

Êtes-vous veston ou cardigan, cravate ou col ouvert?

Je n'ai jamais porté de cravate, mais des noeuds papillon. J'en ai une centaine que je garde dans des pots en verre. Je les noue moi-même. Ce qui est beau dans un noeud papillon, c'est l'imperfection.

La musique que vous écoutez en ce moment?

Watch the Throne, des rappeurs Jay-Z et Kanye West. Jay Z est au sommet de son art. Il y a une telle richesse musicale dans sa musique.

Une gaffe en carrière?

D'oublier trop souvent que tout est toujours plus long que prévu, spécialement en publicité, pour moi qui ai travaillé 10 ans chez Cossette. On se fait prendre chaque fois.