Le syndicat des Métallos se joint à un groupe à Londres pour dénoncer la participation de Rio Tinto aux Jeux olympiques de cet été.

La compagnie fournira le métal pour les 4700 médailles qui seront distribuées aux Jeux olympiques et paralympiques.

Le groupe London Mining Network reproche à la compagnie son bilan environnemental et ses rapports avec les travailleurs. Il tenait un point de presse à Londres, lundi soir, pour réclamer que les Olympiques se dissocient de la compagnie.

Le syndicat des Métallos, qui représente les 780 employés de Rio Tinto à Alma, mis en lock-out le 31 décembre, a envoyé à Londres des représentants pour prêter main-forte au groupe et participer au point de presse.

Selon Guy Farrell, qui est du voyage, la compagnie se comporte de manière immorale. Et il promet que son syndicat va la talonner.

En mai, les Métallos prévoient des manifestations à Québec, où seront réunis des représentants du Comité international olympique (CIO) pour un congrès.