Des signes de reprise économique commencent à s'esquisser pour la zone euro, bien qu'à des degrés divers, plus franchement en Allemagne mais beaucoup moins en France et en Italie où l'activité reste «peu soutenue», selon les indicateurs avancés publiés mardi par l'OCDE.

Les indicateurs composites avancés, conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité économique par rapport à sa tendance, continuent par ailleurs «de montrer des signes forts d'un retour vers une dynamique de reprise» aux États-Unis et au Japon, précise l'Organisation de coopération et de développement économiques.

La tendance est la même pour l'ensemble de la zone OCDE, qui regroupe les pays riches.

En revanche, cela reste plus mitigé pour la zone euro: l'indicateur «montre un possible point de retournement mais avec des divergences». En Italie et en France, les indicateurs «continuent de signaler une activité économique peu soutenue», explique l'organisation dans un communiqué.

L'Allemagne, première économie européenne et moteur de la zone euro, envoie de son côté des «signes d'un changement positif dans la dynamique de reprise», même s'ils s'avèrent «plus faibles» que le mois précédent.

Le Royaume-Uni est sur la même tendance que l'Allemagne.

Parmi les pays émergents, l'évaluation pour le Brésil, l'Inde, la Russie et, en particulier, la Chine, «montre des signes positifs plus forts» par rapport au mois précédent. Les derniers indicateurs, publiés mi-mars, faisaient état d'un ralentissement de l'économie chinoise et d'une croissance sous sa tendance à long terme, une impression en grande partie dissipée par les tendances révélées mardi.