Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Norman Hébert, président et chef de la direction de Groupe Park Avenue, répond à nos questions.

Le meilleur endroit pour un 5 à 7?

La terrasse du club privé 357C (357, de la Commune Ouest). C'est extraordinaire. On a une vue sur tout le Vieux-Port de Montréal. C'est à la fois un cadre très affaires et relax. Il y a aussi le Ferreira Café (1446, rue Peel) pour ses huîtres et son long bar où s'installent des gens qu'on connaît.

Le plus bel édifice en ville?

Je vais montrer mes couleurs de membre du conseil d'administration de l'Université Concordia en nommant la faculté d'administration John-Molson (1450, rue Guy). Cet édifice offre un mélange de ce qu'il y a de plus nouveau au niveau environnemental. En même temps, il se fond bien dans ce coin de la ville, maintenant un quartier universitaire important.

Le gadget dont vous êtes le plus fier?

Ma montre de plein air Suunto, modèle Everest, avec altimètre et baromètre. Je l'ai achetée car, en septembre, je m'en vais marcher jusqu'au premier camp de base de l'Everest avec ma famille. C'est le cadeau que je me paye pour mes 55 ans.

Un bon endroit pour un voyage d'affaires?

Munich. Certains de mes constructeurs automobiles comme Audi et BMW s'y trouvent. J'y vais quatre ou cinq fois par an, notamment pendant l'Oktoberfest. C'est une ville de la taille de Montréal très élégante et prospère. J'aime l'architecture et la façon dont les gens y vivent.

Où aimez-vous décompresser?

J'aime beaucoup le golf. Mon épouse, Diane Dunlop-Hébert, est une grande golfeuse. Elle sera d'ailleurs la première femme présidente québécoise de Golf Canada en 2012. On joue partout où on voyage. C'est un beau sport de couple et c'est une activité santé, car je traîne mon sac partout.

Êtes-vous veston ou cardigan, cravate ou col ouvert?

En veston et cravate, je me sens bien peu importe où je me trouve, la circonstance et l'heure de la journée. Trois ou quatre fois par an depuis dix ans, un tailleur, Pietro Mucci, vient chez moi. On regarde ensemble les tissus et, quelques semaines plus tard, on fait un essayage. Je suis un homme de bleu et de gris, mais il me permet d'apporter un peu de couleur à ma garde-robe.

Un livre qu'il faut lire?

Drive de Daniel Pink. Un livre sur la motivation en affaires, mais qui n'a rien à voir avec l'argent. Plutôt avec le fait de donner aux gens la capacité de s'épanouir au travail. Ce que je tente d'appliquer moi-même avec mes employés.

Que portez-vous à votre poignet?

J'ai une très vieille montre Rolex que mon père m'a donnée il y a 40 ans et que j'espère donner à mon tour à mon fils un jour. Pour qu'on instaure une tradition.

Une gaffe en carrière?

De ne pas avoir vu assez grand dans certaines décisions d'affaires. Dans des constructions de concessions automobiles, j'étais modeste et, par la suite, je devais grandir. Alors que c'est bien de voir grand. Quand on voit grand, on risque d'atteindre notre but.

Votre meilleur coup en carrière?

De m'être joint à l'entreprise familiale à 26 ans. Une grande source de joie. Dans quelques années, j'espère y accueillir la troisième génération. Mon père avait une concession General Motors et une entreprise de location à long terme à Saint-Léonard à l'époque. Quelques années après, on s'est diversifiés. Aujourd'hui, on a 16 concessionnaires à Montréal et Vancouver et on vient d'obtenir les droits de concessions des voitures Rolls-Royce. On prévoit en vendre 25 la première année.